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samedi 2 avril 2011

Repères sur les invasions linguistiques du territoire de la France

Quelques points de repères sur les invasions linguistiques du territoire français actuel :
  • Néandertal
  • Cro-Magnon -> Basque
  • 1er millénaire av.JC - Gaulois (celtique)
  • 5ème siècle av.JC - Germains en Armorique
  • fin 3ème siècle av.JC - Romains (latine) en Gaule cisalpine
  • dernier tiers du 2ème siècle av.JC - Romains (latine) en Narbonnaise
  • milieu du 1er siècle av.JC - Jules César divise le reste de la Gaule (Gaule transalpine) en 3 parties correspondant à des cultures et des langues différentes : Celtique (lépontique), Aquitaine (proto-basque) et Belgique (proto-germanique)
  • de -58 à -51 - Romains (latine) dans le reste de la Gaule (Gaule transalpine)
  • en -12, Auguste distingue 3 Gaules : Gaule lyonnaise, Gaule aquitaine et Gaule belgique
  • 3ème au 5ème siècle - grandes invasions barbares
  • - de 410 à 420 - Huns -Attila
  • - de 400 à 530 - Vandales (germanique)
  • - 412 - Wisigoths (germanique) en Aquitaine
  • - 430 - Francs (Westvlaamsch) dans la moitié nord (de 496 à 500, baptême de Clovis)
  • - Alamans (germanique) en Alsace
  • - 437 - Burgondes (germanique) en Bourgogne
  • 2ème moitié du 5ème siècle - Bretons (celtique) (de Grande Bretagne chassés par les Jutes, Angles & Saxons) -> Breton
  • 511 - mort de Clovis 1er - division du royaume des Francs
  • Arabes stoppés en 732
  • de 800 à 1000 - raids Vikings
gM

vendredi 1 avril 2011

Les mots basques les plus vieux

La langue Basque est une langue qui existe depuis des millénaires. Elle existait déjà lorsque les indo-européens sont arrivés et a fortiori avant les Gaulois, les Romains, etc.


Bien sûr, ils ont été repoussés par les enquiquinneurs (Celtes-Gaulois et Romains) et se sont réfugiés le plus à l'ouest possible et dans les montagnes.


Leur langue a été très influencée par ses voisines.
La grammaire est originale.
Le lexique offre de nombreuses ressemblances avec les langues voisines. La prononciation des mots empruntés a changé leur orthographe et les rend méconnaissables (il y a des remplacements de consonnes et le sachant, on repère ensuite les racines).


Cependant, les mots les plus simples, ceux qu'on crée pour exprimer les besoins de base sont restés inchangés (on emprunte des mots qu'on n'a pas).
Correspondant à la "spécialité" des Basques, voici des mots relatifs aux animaux et à l'anatomie :
otso loup azeri renard
behi vache idi boeuf
zaldi cheval behor jument
aker bouc ahuntz chèvre
ardi brebis ahari mouton
urde porc basurde sanglier
buru tête bagi oeil
aho bouche sudur nez
esku main oin main
sabel ventre bero bras

Ces mots n'ont pas grand intérêt sauf si quelqu'un trouvait des ressemblances avec d'autres langues. Les linguistes ont examiné les choses avec des ordinateurs et n'ont rien trouvé pour ces mots, aucune filiation avec les langues voisines dans l'espace et dans le temps, y compris avec des changements de consonnes déjà détectés.

Un autre intérêt est de confirmer que les mots qui sont les plus anciens dans toute langue, sont des mots correspondant à un besoin primaire (le nom des parties du corps, les actions journalières telles que être, avoir, aller, partir, revenir, etc. -qui ne sont pas dans cette liste restreinte-) ou aux spécialités du peuple (ici l'élevage et la chasse).

Autrement dit, ce sont les mots français qu'il convient de parcourir.

Les mots correspondant aux besoins ultérieurs sont plus susceptibles d'être empruntés aux langues de peuples voisins.
Dit autrement, selon les influences détectées avec d'autres langues, on peut en déduire l'époque de la rencontre, l'avancement de la civilisation (le degré d'organisation de la tribu), la densité du peuplement (à savoir s'il fallait 100 ans ou 1000 ans pour croiser une autre tribu), etc.


gM